Le hoverboard volant, est-ce un véritable avancée technologique ou juste une tendance passagère selon vous ?

Portia - le 23 Février 2025
Bonjour à tous, Je me demandais si l'enthousiasme actuel pour les hoverboards volants repose sur des fondations solides ou s'il s'agit simplement d'un effet de mode. Au-delà de l'aspect novateur, ces appareils répondent-ils à un besoin réel, ou sont-ils davantage un gadget onéreux ? J'aimerais avoir vos impressions, notamment sur leur utilité pratique au quotidien et leur potentiel à long terme.
Commentaires (15)
Je partage ton avis. L'aspect gadget est indéniable, mais je pense qu'il faut aussi regarder les implications en termes d'infrastructures urbaines. Si ces engins se démocratisent (ce qui est loin d'être gagné, vu le prix !), il faudra bien aménager des espaces aériens sécurisés, non ? Ca pourrait entraîner des changements assez importants dans nos villes...
Pour faire suite à vos réflexions, j'ai contacté quelques urbanistes afin d'avoir leur point de vue sur les potentielles adaptations nécessaires de nos villes. Il semble que l'intégration massive de tels engins pose des défis considérables en termes de sécurité et de réglementation de l'espace aérien urbain.
En attendant d'avoir des infrastructures adaptées, et pour ceux qui seraient déjà équipés, je conseillerais de bien se renseigner sur la législation en vigueur. Chaque pays (voire chaque ville) risque d'avoir ses propres règles, et il serait bête de se prendre une amende dès le premier vol... ou pire, de causer un accident parce qu'on n'était pas au courant des limitations.
C'est clair, Manon, vaut mieux pas finir comme une andouille avec une prune parce qu'on a voulu jouer les pilotes sans lire le manuel.
Entièrement d'accord avec Salzigen, l'info c'est la base. Perso, je materais aussi du côté des assurances... Parce qu'un accident avec ces trucs, ça doit vite chiffrer, et je doute que la responsabilité civile de base suffise à couvrir les dégâts. Faut pas se leurrer, on est des cobayes avec ces bidules.
Quand CritiK parle de cobayes, il soulève un point essentiel. Au-delà des aspects légaux et assurantiels, il y a une dimension expérimentale indéniable. On est un peu les testeurs grandeur nature de cette nouvelle technologie, avec les risques que cela implique.
Salut Portia, Tes échanges avec les urbanistes sont top 👍. Du coup, ça m'amène à me demander : est-ce qu'ils ont abordé la question de l'impact environnemental de ces engins ? 🤔 Parce que si on parle de démocratisation, ça pourrait vite devenir un problème, non ? 🌳
Excellente question RêvEnLettres4 ! En fait, l'aspect environnemental a été brièvement évoqué. Les urbanistes s'interrogent sur la consommation énergétique de ces appareils (surtout si recharge fréquente) et sur le bruit potentiel (nuisances sonores en milieu urbain). 🤫 On parle aussi des matériaux utilisés pour leur fabrication et de leur recyclabilité... Bref, pas mal de zones d'ombre encore ! 🤔
Pour la question de l'impact environnemental, il faudrait creuser l'analyse du cycle de vie complet de ces engins. De la production des batteries (extraction des matériaux, transport, fabrication) à leur recyclage (ou non-recyclage), en passant par la consommation électrique effective lors de l'utilisation, il y a pas mal de variables à prendre en compte pour avoir une vision claire. Les spécifications techniques des fabricants devraient être plus transparentes sur ces points, mais bon, on peut toujours rêver...
Merci Braun35, c'est un angle d'attaque intéressant pour creuser la question !
Tout à fait d'accord avec Braun35. Pour avoir une vision claire de l'impact environnemental, il ne faut pas non plus oublier la question de la durée de vie de ces appareils. Si on est obligé d'en changer tous les ans parce qu'ils sont fragiles ou que les batteries ne tiennent plus, ça change pas mal la donne...
Manon Dubois a raison de soulever la question de la durée de vie. C'est un point crucial, et souvent oublié, dans les analyses environnementales rapides. Parce que si on part du principe qu'un hoverboard a une durée de vie de seulement un an (ce qui est possible, vu la complexité des composants et la sollicitation mécanique), l'impact environnemental devient vite catastrophique. Il faut alors multiplier tous les impacts (production, transport, etc.) par le nombre d'années d'utilisation. Et là, on se retrouve avec des chiffres qui font peur. Imaginez un peu : si la fabrication d'un seul hoverboard nécessite, disons, 50 kg de matières premières (entre les métaux rares, les plastiques, etc.), et qu'on doit le remplacer chaque année, on arrive vite à des centaines de kilos de ressources consommées sur une décennie. Sans parler de l'impact énergétique de la production et du transport de ces appareils. C'est là où les fabricants ont un rôle à jouer, en concevant des produits plus durables et plus facilement réparables. Mais bon, on sait tous que l'obsolescence programmée est un business model très répandu... Alors, il faudrait peut-être aussi penser à des systèmes de location ou de partage, pour limiter le nombre d'appareils en circulation et optimiser leur utilisation. C'est une piste intéressante, je trouve, mais il faudrait voir si c'est viable économiquement et si les gens sont prêts à changer leurs habitudes. Mais ca reste a creuser.
Nayla88 a mis le doigt sur un truc essentiel : la location. Perso, je pense que ça pourrait marcher, surtout si on inclut une assurance casse/vol dans le contrat. Comme ça, plus de stress pour l'utilisateur, et une incitation pour le fabricant à concevoir des modèles plus solides, parce que c'est lui qui assume les réparations. Faudrait juste que le prix soit correct, sinon les gens préféreront encore acheter et jeter.
La location, c'est pas bête, mais faut voir la gueule des engins après un été d'utilisation intensive par des touristes... Déjà que certains vélos en libre service sont dans un état lamentable, j'imagine même pas l'état des hoverboards. Bon, après, c'est sûr que ça responsabiliserait peut-être les fabricants. Et au final, c'est peut-être la seule solution viable sur le long terme. Mais faut pas se leurrer, ça va demander une sacrée organisation !
Si on récapitule, on a abordé plusieurs points clés concernant les hoverboards volants : leur aspect gadget potentiel, les défis d'aménagement urbain, la nécessité de se renseigner sur la législation et les assurances, et enfin, l'impact environnemental, notamment en termes de consommation d'énergie, de recyclabilité et de durée de vie. L'idée de la location a également été soulevée comme une alternative possible à l'achat.