Quelle part de vos conseils en SEO avez-vous réellement appliquée ?

Léa45 - le 04 Avril 2025
Je me demandais... on passe notre temps à se documenter, lire des articles, suivre les conférences, bref, à accumuler des conseils en SEO. Mais au final, quelle proportion de tout ce qu'on apprend, on l'applique *vraiment* sur nos propres sites ou ceux de nos clients ? Est-ce qu'il y a une sorte de fossé entre la théorie et la pratique ? Curieuse d'avoir vos retours.
Commentaires (7)
C'est une bonne question ! Pour bien comprendre, tu parles de conseils que tu as toi-même mis en place, ou de recommandations que tu as pu faire mais qui n'ont pas été suivies par tes clients ? Ou bien les deux ?
Je pensais surtout à ce qu'on applique concrètement, nous, en tant que professionnels du SEO, que ce soit sur nos propres projets ou ceux de nos clients. Est-ce qu'on met systématiquement en œuvre toutes les bonnes pratiques qu'on connaît, ou est-ce qu'on fait des choix, des compromis, voire qu'on en oublie certaines ? Et si oui, pourquoi ?
Je pense que la proportion de conseils appliqués dépend énormément du contexte du site web. Par exemple, pour un site vitrine simple, je vais me concentrer sur l'optimisation du contenu existant et la structure du site. Pour un site e-commerce, je vais être beaucoup plus attentif au maillage interne, aux données structurées et à la vitesse de chargement. L'important est d'adapter les recommandations aux besoins réels et aux ressources disponibles.
C'est tout à fait juste, James Bond19, le contexte est primordial. Mais au-delà de l'adaptation au type de site, je me demande si on utilise *vraiment* tout ce qu'on sait. Est-ce qu'il nous arrive de simplifier, de zapper des étapes, ou de se dire "bon,là,c'estpasprioritaire" ? Et si c'est le cas, est-ce que c'est toujours justifié ?
Franchement, Léa45, ta question me parle vachement. C'est vrai qu'on est bombardés d'infos et que, derrière, l'application, c'est une autre paire de manches. James Bond19 a raison, le contexte joue énormément. Mais pour répondre plus précisément, je dirais qu'on doit être à quoi… allez, 60-70% d'application des "bonnespratiques" ? Et encore, ça dépend des priorités et du temps qu'on a. Un truc comme les données structurées, par exemple. Sur un site e-commerce, c'est in-dis-pen-sable. Mais sur un petit site vitrine pour le boucher du coin, est-ce que je vais passer des heures dessus ? Pas sûr. Ce qui est sûr, c'est que le SEO, c'est vaste. Tellement vaste, en fait, qu'il faut faire des choix. Et parfois, faut être honnête, on se dit "ça,c'estpaspourmoi" ou "pasletemps". Je me souviens avoir lu un article qui disait que 90% des pages web ne reçoivent aucun trafic de Google... Ça calme direct. Du coup, on se concentre sur les 10% qui ont une chance de percer. Et puis, il y a l'évolution constante. Ce qui marchait hier ne marche plus forcément aujourd'hui. Faut s'adapter, tester, remettre en question. Un peu comme en cuisine, quoi : tu peux connaître toutes les techniques, si t'as pas les bons ingrédients ou que tu maîtrises pas la cuisson, ton plat sera raté. Et même si tu as les meilleurs ingrédients, si tu ne suis pas la recette, ou que tu improvises mal, ça ne donnera rien. Après, faut aussi voir que les clients n'ont pas toujours le budget ou l'envie de tout faire. On peut leur conseiller d'optimiser la vitesse de chargement de leur site (parce que c'est prouvé que ça a un impact sur le taux de conversion), mais s'ils ont un serveur pourri, c'est compliqué. D'ailleurs en parlant de ça, j'ai lu une stat qui disait que chaque seconde de temps de chargement supplémentaire peut faire chuter le taux de conversion de 7%... Ça donne à réfléchir. Bref, je pense que c'est un mélange de priorités, de contraintes et d'adaptation au contexte. Et aussi, un peu de flemme, soyons francs !
Salzigen, ton analogie avec la cuisine est parfaite ! C'est exactement ça. On a beau connaître les techniques, si on n'a pas les bons "ingrédients" (budget, temps, compétences techniques du client), ou si on "improvisemal" (mauvaise interprétation des données, application d'une technique inadaptée), le résultat ne sera pas là. Et tu as raison, la flemme joue aussi parfois... Mais est-ce qu'on pourrait considérer ça comme une forme de "priorisationinconsciente" ? Genre, on sait que telle action serait bénéfique, mais le gain potentiel ne justifie pas l'effort à fournir ? C'est une question que je me pose souvent.
Léa45, ton idée de "priorisationinconsciente" me plaît bien. C'est une façon élégante de justifier notre procrastination sélective ! Plus sérieusement, je pense que c'est une réalité. On est des êtres humains, pas des robots SEO. On a nos limites, nos préférences, et parfois, soyons honnêtes, on a juste envie de passer à autre chose. Pour aller plus loin dans cette idée, je me demande si cette "priorisationinconsciente" n'est pas aussi liée à une forme d'intuition basée sur notre expérience. Après des années à faire du SEO, on développe une sorte de sixième sens qui nous dit "ça,çavautlecoupdesepencherdessus" ou "bof,çanechangerapasgrand-chose". C'est difficile à quantifier, mais je suis persuadé que ça joue un rôle. Et puis, il y a aussi la question du ROI (Return on Investment). On a beau savoir que certaines actions SEO sont bénéfiques, si elles demandent un temps considérable pour un gain marginal, on va naturellement les écarter. C'est là que l'analyse des données devient essentielle. Savoir, par exemple, que l'optimisation des balises titres peut augmenter le taux de clics de 20% (chiffre purement hypothétique, hein !), ça peut nous motiver à passer du temps dessus. Mais si on estime que le gain sera de seulement 2%, on va peut-être privilégier une autre action plus rentable. En parlant de données, j'ai lu un article récemment qui disait que 53,3% du trafic web mondial provient de la recherche organique. C'est énorme ! Ça montre bien l'importance du SEO, mais ça veut aussi dire que près de la moitié du trafic vient d'ailleurs (réseaux sociaux, liens directs, etc.). Du coup, est-ce qu'on doit tout miser sur le SEO, ou est-ce qu'on doit diversifier nos sources de trafic ? C'est une question à laquelle on doit répondre en fonction de chaque projet. Et puis, il ne faut pas oublier l'aspect psychologique. On a tous des domaines dans lesquels on se sent plus à l'aise. Perso, je suis plus à l'aise avec l'analyse technique qu'avec la création de contenu. Du coup, j'ai tendance à privilégier les aspects techniques du SEO, même si je sais que le contenu est important. C'est un biais qu'il faut connaître et essayer de corriger. Bref, je pense que la proportion de conseils SEO qu'on applique réellement est très variable et dépend de nombreux facteurs. Mais l'essentiel est de rester conscient de nos choix et de s'assurer qu'ils sont justifiés par des données et une analyse rigoureuse.